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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 13:10

Une séance dure environ 45 minutes et se divise en différentes étapes.
L'ostéopathe commence sa consultation par un bilan. Celui-ci comprend un interrogatoire, portant sur le motif de consultation, les antécédents médicaux, ainsi que l'analyse des examens complémentaires apportés (radiographies, bilans biologiques…).

Ensuite, l'ostéopathe va étudier la statique du patient, faire différents tests palpatoires, des tests d'exclusion qui vont permettre d'établir un diagnostique Ostéopathique.

Ces observations et ces tests vont se faire, dans certains cas, avec et sans instrument afin de voir l’influence de l’instrument sur la posture et les éventuelles douleurs.

Ainsi, l'ostéopathe va effectuer son traitement et ré-harmoniser l'ensemble des structures perturbées dans leur mobilité, par la combinaison de différentes techniques structurelles, viscérales et cranio sacrées ; adaptées au patient (en fonction de son âge et de sa morphologie).

Enfin, l'ostéopathe va donner des conseils, afin d'éviter les rechutes.

Selon les personnes, les temps de traitement seront différents. La correction de certaines lésions entrainant parfois des réactions inflammatoires secondaires, il est préférable de ne pas toutes les corriger en une seule séance.

Il faut aussi prévenir le patient, que pendant 48h, les réactions inflammatoires sont très fréquentes et que la douleur peut persister durant ce laps de temps. Le patient doit consacrer ce temps pour se reposer, et pour laisser son corps s'adapter aux corrections effectuées.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 18:05

M. T., 30 ans, altiste,  présente depuis 4 mois des sensations de fourmillements dans les 4è et 5è doigts de la main gauche, associées à une diminution de la sensibilité au niveau de ces deux doigts. Lors de la première apparition de ces sensations, celui-ci a été conseillé de s’arrêter de jouer pour laisser passer le phénomène. La prise en charge effectuée a alors été une radiographie du coude avec EMG pour tenter de mettre en évidence une atteinte du nerf ulnaire (cubital). L’EMG a permis de diagnostiquer une compression de ce nerf au niveau du coude, et le traitement proposé était une opération afin de libérer chirurgicalement le nerf. Le musicien ne souhaitant pas se faire opérer, s’est tourné vers l’ostéopathie  (4 mois après le début des symptômes et après avoir recommencé à jouer après un arrêt de 3 mois). Les symptômes sont présents continuellement et accentués après la pratique de l’alto. Le facteur déclenchant semble être un faux mouvement lié à un déménagement. Mais il existe également une notion de surmenage liée à une pratique intensive de l’instrument pendant un an sans interruption. Il n’existe pas de douleurs au niveau cervical, et pas de symptômes identiques du côté droit.

 

Lors de la première consultation un bilan clinique ostéopathique est réalisé. Il en ressort plusieurs éléments. On retrouve, de manière globale, une sensation de « compression » de l’ensemble de la partie gauche du corps avec une perte de la mobilité de l’estomac, du péricarde (enveloppe entourant le cœur). On retrouve un manque de mobilité au niveau du sacrum et au niveau de l’axe crânio-sacré (entre le crâne et le sacrum). Il existe des compressions vertébrales au niveau de l’ensemble des zones charnières du rachis (changement de courbure vertébrale), des tensions musculaires, au niveau de l’avant-bras gauche, supérieures à celles au niveau du côté droit.

 Lors de cette séance, un travail est réalisé afin de diminuer les tensions au niveau de l’axe crânio-sacré, de l’estomac et du péricarde. Une décompression des zones vertébrales citées précédemment à été effectuée, ainsi qu’une détente des muscles de l’avant-bras gauche.

 

Explication du cas :

On remarque chez ce patient que la notion de surmenage est importante. Celle-ci est à l’origine de la sensation de « compression » de l’hémicorps gauche et des tensions retrouvée au niveau de l’axe crânio-sacré. Cela entraine des modifications au niveau de l’ensemble du corps en termes de vascularisation et d’innervation et donc de fonctionnement. De plus il y a des répercussions au niveau des zones charnières et notamment de la charnière cervico-dorsale( lieu de passage du nerf en rapport avec l’atteinte décrite par le patient).

Ainsi une première séance a été effectuée afin de redonner une mobilité générale au niveau de la partie gauche en corps en travaillant sue les éléments cités précédemment

 

 

Une seconde consultation a été nécessaire du fait de l’ancienneté et de l’importance des symptômes présents lors de la 1ère consultation. On a alors constaté une diminution des phénomènes d’engourdissement et de perte de sensibilité. Malgré tout, il y avait persistance des symptômes, mais de manière beaucoup moins importante.

Un bilan a de nouveau été réalisé et d’autres éléments sont apparus : diminution de la mobilité de la partie basse du poumon gauche associée à une tension majorée des éléments suspenseurs du poumon au niveau du rachis cervico-dorsal. Une tension au niveau de la coupole gauche du diaphragme (muscle inspirateur principal). Des pertes de mouvements des vertèbres cervicales au niveau desquelles émerge le nerf  phrénique (responsable du muscle diaphragme). Une diminution de la mobilité des vertèbres thoraciques moyennes

Un travail a alors été effectué au niveau de ces éléments afin d’avoir une action complète au niveau des passages supérieurs du nerf ulnaire (dont l’irritation est responsable des symptômes de ce patient).

 

Une dernière consultation 3 semaines après la seconde a été prévue afin de voir les résultats et alors que le patient sera entre plusieurs concerts.

 

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 21:11

Mlle E., 20 ans, violoniste en préparation pour le concours du CNSM,  présente une douleur à l’épaule droite, sans irradiation.  La douleur part de la base du cou et s’étend vers le bord interne et supérieur  de l’omoplate droit. Cette douleur est apparue à la suite d’un faux mouvement le matin de la consultation. Celle-ci est présente en permanence et empêche l’inclinaison de la tête, mouvement nécessaire à la prise du violon. C’est une douleur avec sensation de blocage.

 

Lors de la première consultation un bilan clinique ostéopathique est réalisé. Il en ressort plusieurs éléments. Au niveau viscéral, il existe une perte de mobilité au niveau du rein droit-surrénale droite, du foie et de la région du plexus solaire. Cela entraine une diminution de la mobilité du diaphragme dans sa partie droite. De même, il y a des restrictions de mobilité au niveau des vertèbres dorsales moyennes (T6-T9), et au niveau des vertèbres dorsales supérieures. Ceci engendre une diminution de mouvement au niveau de l’omoplate droit, avec une tension des muscles angulaire, et Rhomboïde droits. On retrouve enfin une tension des muscles trapèze et splénius droits.

 

Lors de cette séance, un travail est réalisé afin de diminuer les tensions au niveau du rein, surrénale et foie, et  au niveau des dorsales. Un étirement des muscles angulaire et Rhomboïde et du muscle splénius est réalisé.

 

Explication du cas :

On remarque chez cette patiente que la notion de stress lié à la période d’examen est importante. En effet le stress engendre la production d’hormones par les surrénales avec des conséquences au niveau du rein du fait de la relation anatomique. Les tensions générées par ce travail viscéral augmenté engendrent des tensions au niveau diaphragmatique, qui constitue le « toit » des organes concernés. Celles-ci entrainent, par des liens neurologiques et fasciaux, des restrictions de mobilité au niveau des vertèbres dorsales. Ceci est à l’origine d’une diminution de la possibilité de glissement de l’omoplate contre le thorax et donc d’une augmentation de la contraction musculaire nécessaire pour permettre le mouvement du membre supérieur.

 

Ainsi une première séance a été effectuée afin de redonner une mobilité au niveau des organes cités précédemment et au niveau de la colonne thoracique.

La diminution de la douleur à permis la reprise du violon dès le lendemain de la consultation.

 

Une seconde consultation a été nécessaire afin de contrôler la diminution de la tension des éléments en cause lors de la première séance. Un travail supplémentaire a été réalisé au niveau de l’omoplate au niveau duquel il restait un manque de mobilité. De même un travail a été effectué au niveau du bassin afin de permettre à la colonne de s’adapter à l’ensemble des mouvements.

 

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 18:46

Mr P., 36 ans, violoncelliste,  présente une douleur dorsale moyenne centrale, sans irradiation.  C’est une douleur locale avec sensation de blocage ayant obligé à l’arrêt du violoncelle, absence à une répétition d’orchestre, du fait de la douleur. Cette douleur est apparue suite à la reprise du violoncelle de manière intensive après une période de pause. Quand la douleur est présente, elle coupe la respiration.

Lors de la première consultation un bilan clinique ostéopathique est réalisé. Il en ressort plusieurs éléments. Au niveau du dos il y a des pertes de mouvement au niveau des charnières vertébrales crânio-cervicale, cervico-dorsale et dorso-lombaire. On retrouve des tensions au niveau de l’axe digestif : œsophage, estomac avec répercussions, en termes de tensions,  au niveau des moyens de fixation du cœur (péricarde) du fait du rapport entre œsophage et cœur. De même il existe une perte de mobilité au niveau dorsal supérieur (T1-T3) et au niveau dorsal moyen (étage T8-T9). Enfin il y a des répercussions au niveau du diaphragme du fait des tensions au niveau du cœur et de la charnière dorso-lombaire.

Lors de cette séance, un travail est réalisé afin de diminuer les tensions au niveau des charnières vertébrales, au niveau de l’axe digestif et au niveau des dorsales.

Explication du cas :

Il est à noter qu’il y a eu un changement dans la posture du fait de changement du siège habituel, le nouveau siège étant difficile à régler pour trouver une position adéquate.

On remarque, chez ce patient, que la position assise occupe là aussi une place importante dans l’apparition des douleurs. En effet, il y a eu adaptation de la colonne cervicale à la nouvelle posture avec fixation des charnières crânio-cervicale et cervico-dorsale. Cela à eu des conséquences sur l’axe digestifs du fait de l’émergence du nerf vague (impliqué dans la digestion) au niveau de la charnière crânio-cervicale. De la même manière des tensions se sont crées au niveau du cœur ayant des retentissements au niveau diaphragmatique (d’où les sensations de respiration coupée) et au niveau des dorsales.

 

Ainsi une première séance a été effectuée afin de redonner une mobilité au niveau de la charnière crânio-cervicale, de l’axe digestif et cardiaque, et des dorsales.

La diminution de la douleur à permis la reprise du violoncelle dès le lendemain de la consultation.

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 18:10

Me V., 44 ans, altiste, et professeur d’alto en conservatoire,  présente une douleur face latérale du coude gauche.  Elle se manifeste lors des mouvements de supination (paume de main vers le plafond), et lors de port de charge quel que soit le poids. Une douleur est associée au niveau du bord ulnaire (petit doigt) de la main gauche et au niveau vertébral dorsal supérieur. L’ensemble des douleurs sont présentes depuis plus de six mois.

Lors de la première consultation un bilan clinique ostéopathique est réalisé. Il en ressort plusieurs éléments. Il existe une perte de mobilité au niveau du pisiforme de la main gauche (point d’insertion d’un muscle permettant la flexion du poignet). Il en est de même pour la tête du radius gauche. Il existe une inflammation du muscle fléchisseur ulnaire du carpe. On retrouve une perte de mobilité au niveau de la tête humérale gauche et de la clavicule avec notion de fermeture de l’angle entre la clavicule et l’acromion. Il y a une perte de mobilité au niveau des vertèbres dorsales supérieures et de la charnière vertébrale cervico-dorsale ainsi que de la charnière dorso-lombaire. Le diaphragme possède un mouvement réduit. Il existe une tension au niveau du psoas gauche avec répercussion au niveau de la coxo-fémorale gauche et donc du bassin.

Puis, un bilan de la gestuelle est réalisé. Lors de celui-ci, on remarque que la position assise a une influence évidente sur la position du bassin et donc sur les tensions musculaires compensatrices, la course du diaphragme, et les tensions qui en découlent au niveau de l’épaule puis du membre supérieur.

Lors de cette séance, un travail est réalisé afin de diminuer les tensions sur le bassin, les charnières vertébrales, le coude et enfin le poignet.

Explication du cas :

On remarque, chez cette patiente, que la position assise à une influence sur l’ensemble des douleurs car, par le déséquilibre et les jeux de tensions musculaires compensatrices, il existe des restrictions de mobilité au niveau des charnières vertébrales, qui réagissent les unes par rapport aux autres, qui engendrent des restrictions de mobilité au niveau de l’épaule puis du membre supérieur. De plus la situation de professeur d’instrument amène à ne pas faire vraiment attention à la prise de l’alto et à l’équilibre de la position assise car il y a alternance d’écoute et de conseils donc alternance de postures variées.

 

Ainsi une première séance a été effectuée afin de diminuer l’ensemble des tensions, et des douleurs localisées au niveau du membre supérieur. Une seconde séance a été nécessaire pour travailler au niveau des charnières vertébrales et du bassin.

Une dernière séance a permis de voir l’évolution des deux premières séances et de travailler sur les différentes postures et sur la respiration.

 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 17:10

Il existe plusieurs motifs de consultation:

- Les pathologies musculo-tendineuses : c'est le Syndrôme de Surmenage dans lequel la durée de répétition comme la qualité du mouvement entrent en compte. La répétition de contractions musculaires, même prolongée, est bien supportée si elle se fait dans de bonnes conditions physiologiques. C'est l'inverse s'il existe des attitudes vicieuses. Ce syndrôme se manifeste par des douleurs dont le siège peut varier : cou (cervicalgie, torticolis), Membre supérieur (tendinite au niveau du coude...)...Une analyse du mouvement permettant d'améliorer geste et posture doit être associée à un bilan clinique ostéopathique.


- Les pathologies articulaires : liées à une laxité ligamentaire. La laxité constitue un désavantage car elle nécessite un effort supplémentaire pour stabiliser l'articulation. Elle peut engendrer un Syndrôme de Surmenage.


- Les lésions des nerfs périphériques : ce sont des compressions ou des étirements de nerfs essentiellement liés à des sursollicitations musculaires ou à des maintiens de positions prolongées. Cela entraine une irritation du nerf, et des douleurs associées à des picotements voire une sensation de légère perte de force.


- Les dystonie de fonction : c'est l'apparition de contractions musculaires et de mouvements involontaires qui n'apparaissent qu'à l'occasion d'un acte particulier bien déterminé. Elles s'installent progressivement et les troubles disparaissent souvent lors du repos.Les efforts fournis pour tenter de contrôler la situation augmentent le phénomène.


- Troubles ORL : Acouphènes, voix cassée.


- Stress et trac.


Il peut exister d'autres types de manifestations. Pour toutes questions, n'hésitez pas à me contacter par mail : thibault.esperandieu@gmail.com

 

 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 16:18

Mr C., 77 ans, clarinettiste,  présente un manque de souffle sur les phrases longues.

Lors de la première consultation un bilan clinique ostéopathique est réalisé. Il en ressort plusieurs éléments. Au niveau de la trachée, on remarque une diminution de la mobilité. Il en est de même pour les éléments qui suspendent le poumon à la colonne vertébrale à gauche, ainsi qu’au niveau de la partie supérieure du poumon gauche. De plus on observe une mobilité réduite du muscle diaphragme (muscle qui permet l’inspiration), et une diminution des mouvements de certains organes digestifs (dont le pancréas).

Puis, un bilan de la gestuelle est réalisé. Lors de celui-ci, on remarque que la position assise a une influence évidente. En effet, le musicien est en position « avachie » avec une cassure du corps au niveau de la partie basse des côtes.

Lors de cette séance, un travail est réalisé afin de diminuer les tensions sur les éléments impliqués dans la respiration : trachée, éléments suspenseurs du poumon, poumon et diaphragme. Cette séance s’accompagne de conseils  sur la position assise et sur la respiration.

Explication du cas :

On remarque, chez ce patient, que la mauvaise posture (mauvaise position assise) est une des causes des problèmes de souffle. En effet, sa position entraine une compression au niveau du muscle diaphragme qui empêche son mouvement physiologique avec une bonne amplitude. Ceci a des conséquences au niveau de l’ensemble du système respiratoire avec sursollicitation de ce système créant des tensions musculaires et ligamentaires au niveau du cou et de l’épaule gauche. Des conseils sur la position assise ont été donnés pour que le patient se tienne plus droit. Pour l’aidé, dans cette voie, des adaptations ont été trouvées avec installation d’un coussin dans le bas du dos afin de créer un point d’appui qui aide à se tenir droit

Ainsi une première séance a été effectuée afin de diminuer l’ensemble des tensions localisées au niveau de cet axe respiratoire. Une seconde séance a été nécessaire pour de retrouver une bonne mobilité au niveau du bassin.

Des exercices ont été donnés afin que le patient reprenne conscience de la respiration « physiologique ».

 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:40

Mr Z., 20 ans, violoncelliste,  présente une douleur au niveau de l’épaule droite, et de la clavicule droite. Ces douleurs sont présentes lorsqu’il effectue un « tiré » avec son archet et ceci en fin de mouvement. La douleur part de la partie antérieure de l’épaule et peut aller jusqu’au milieu du bras droit.

Lors de la première consultation un bilan clinique ostéopathique est réalisé. Il en ressort plusieurs éléments. Au niveau de la clavicule droite on retrouve une diminution de la mobilité, avec une tension du muscle sub-clavier qui relie la clavicule au thorax et limite l’espace entre ces deux éléments en se contractant. Perte de mobilité de la tête de l’humérus droit en rotation externe avec élévation de l’épaule. Perte de la notion de postériorisation de la tête humérale droite (tête humérale trop en avant). Contraction des muscles trapèze et splénius droits, et des muscles pectoraux. Diminution de la mobilité au niveau de la zone charnière entre le bas du thorax et le haut des vertèbres lombaires. Notion de « respiration paradoxale ».

Puis, un bilan de la gestuelle est réalisé. Lors de celui-ci, on remarque que le mouvement de « tiré » est limité et que l’ouverture du coude pour étendre le bras et finir le mouvement n’est pas possible du fait d’un blocage au niveau de l’épaule. De même, la plupart des passages sont joués en apnée.

Lors de cette séance, un travail est réalisé afin d’ouvrir le complexe de l’épaule. Cette séance s’accompagne de conseils  sur la respiration, et sur les exercices à effectuer pour retrouver une bonne respiration.

Explication du cas :

On remarque, chez ce patient, que les pertes de mobilité de l’épaule engendrent une notion de fermeture de l’épaule droite sur le thorax : épaule en haut et avant, clavicule plaquée contre le thorax, contractions musculaires, respiration « paradoxale » à l’origine de contractions compensatrices des muscles cervicaux respirateurs « accessoires ». Les douleurs qui peuvent irradier vers le bras sont liées au fait que derrière la clavicule passe un ensemble de nerfs qui se rendent au membre supérieur. Et la position de la clavicule plaque, et comprime ces nerfs contre le thorax, d’où les sensations dans le bras.

Ainsi une première séance a permis de retrouver une certaine ouverture de l’épaule.

Puis des exercices ont été réalisés afin de chercher le mouvement le plus ample possible au niveau des gestes du bras droit.

La deuxième séance a été effectuée pour vérifier la diminution des tensions musculaires et, avec le violoncelle pour reprendre la posture et les gestes techniques réalisés.

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 18:29

Mr  N., 27 ans, violoncelliste,  présente une sensation de crispation au niveau du visage quand il joue avec des douleurs au niveau de la base du cou.

Lors de la première consultation un bilan de la gestuelle est réalisé.  C’est donc une séance avec violoncelle pour regarder la posture du violoncelliste et sa manière de jouer.

Lors de ce bilan on se rend compte que le musicien fixe le regard sur un point identique pendant toute son œuvre. Cela s’accompagne de tensions au niveau des muscles du visage avec une notion de crispation.

En observant le reste du corps, on observe que l’ensemble du corps présente cette notion « d’immobilité » et que cela est surtout présent au niveau du bassin. L’ensemble des mouvements sont uniquement effectués avec le tronc et les épaules fournissent un énorme travail à chaque mouvement.

Cette séance se poursuit par un bilan clinique ostéopathie afin de voir s’il existe des restrictions de mouvements d’un point de vu articulaire. Il en ressort différents éléments : au niveau du bassin on retrouve effectivement une perte de la mobilité du côté droit (la jambe droite étant essentielle à l’adaptation du bassin chez le violoncelliste. Elle doit pouvoir bouger pour que le bassin accompagne les mouvements de la colonne). Il existe également une diminution de la mobilité au niveau de la zone charnière entre le bas du cou et le haut du dos et entre la base du crâne et le haut du cou.

Lors de cette séance, le travail est orienté essentiellement sur des conseils de gestuelle orientés vers la mobilité nécessaire du bassin. Ainsi des exercices,  pendant lesquelles le violoncelliste doit pouvoir continuer à jouer sa partition tout en se basculant d’une fesse à l’autre, sont réalisés. D’autres sont préconisés : à domicile, s’asseoir sur un ballon de gros volume et sentir les mouvements du bassin nécessaires pour la stabilisation du corps. Essayer de bouger le bassin dans différentes directions. Jouer du violoncelle assis sur ce ballon.

Explication du cas :

Le bassin prend une place essentielle dans la position assise, et sa mobilité est nécessaire à une bonne adaptation de l’ensemble de la colonne. Plus le bassin sera mobile, moins les mouvements se répercuteront sur des surfaces corporelles très petites. Un bassin qui bouge bien permet, par exemple lors de la réalisation d’une note sur la corde de La, de tourner le bassin pour orienter le membre supérieur droit sur la corde, et de ne pas seulement réaliser un recul de l’épaule gauche et une rotation du tronc engendrant d’importantes tensions musculaires

La deuxième séance a permis de voir quelles étaient les modifications engendrées. On a pu alors s’apercevoir que la mimique était plus souple et que l’ensemble du corps participait au jeu musical. Cet élément étant installé depuis longtemps, il a été nécessaire, pour le violoncelliste, de poursuivre le travail avec ballon pendant quelques séances.

Dans ce cas, on voit combien il est important d’avoir une bonne assise, et les répercussions que cela peut avoir, y compris sur la mimique et donc sur l’aspect corporel du jeu.

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:42

Merci d’indiquer                      - votre instrument :

                                                   - votre âge :

 

-          Au sein de l’orchestre, pensez-vous qu’un accompagnement paramédical  pourrait être utile ?

Accompagnement paramédical sous forme de massage, de notion de prévention de la douleur avec consultations autour de la posture

 

-          A quel moment de la répétition cela vous semblerait-il le plus facile ?

 

-          A quel rythme :                               - 1 fois par semaine

 

                                                                   - Uniquement quand vous ressentez une douleur

 

                                                                   - 1 fois par mois par mesure préventive

 

                                                                    - Rythme déterminé par le musicien

 

                                                                   -  Rythme déterminé par le praticien

-              Quel serait votre principal besoin, en termes de santé, au sein d’un orchestre ?

 

Merci de répondre à ces questions sur mon adresse mail : thibault.esperandieu@gmail.com

 

L'ensemble des réponses permettra d'établir une prise en charge plus précise des musiciens



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Présentation

  • : Prise en charge des douleurs chez les musiciens par l'Ostéopathie.
  • : Intérêt de la prise en charge ostéopathique des douleurs chez les musiciens.
  • Contact

Profil

  • osteopathie-musique.over-blog.com
  • Thibault Espérandieu
Ostéopathe D.O-MROF

5 Boulevard du Roi René, 49100, Angers
06 09 38 72 69.

Et violoncelliste amateur.

mail : osteopathie-boulogne@googlegroups.com
  • Thibault Espérandieu Ostéopathe D.O-MROF 5 Boulevard du Roi René, 49100, Angers 06 09 38 72 69. Et violoncelliste amateur. mail : osteopathie-boulogne@googlegroups.com

L'Ostéopathie au service des musiciens

 

Ce Blog à été mis en place afin de souligner l'importance de la prise en charge des douleurs chez les musiciens ainsi que leur prévention.

 

Trop souvent l'aspect "sportif" des musicien est oublié au profit bien évident de l'aspect "artistique". Mais pour que le musicien puisse avoir une carrière longue, il doit prendre en compte toutes les petites douleurs ressenties et doit mettre en place dès les premiers instants une prévention adaptée à sa pratique.

 

Ici, vous trouverez des motifs de consultation fréquents chez différents musiciens (à cordes, à vent, et chanteurs) et les solutions qui peuvent être apportées.

 

Il s'agit bien entendu de séances individuelles réalisées par un ostéopathe professionnel et la lecture de ce blog ne peut servir de diagnostic quant à d'éventuelles douleurs.

 

N'hésitez pas à consulter un praticien spécialisé dans la prise en charge des musiciens (ostéopathes, kinésithérapeutes, médecin...)

 

N'hésitez pas à me contacter directement si vous avez une question.

 

Bonne lecture !

 

Thibault Espérandieu Ostéopathe.

 

 

 

 

De nombreux musiciens présentent au cours de leur carrière des douleurs voire même des pathologies liées à leur pratique instrumentale, les obligeant parfois à interrompre celle-ci.


Au cours d’un travail de fin d’étude, nous avons tenté de chercher les facteurs de risque concernant l’apparition de ces douleurs ou de ces pathologies et de les comprendre afin d’émettre des hypothèses de prévention et de traitement.


Il est donc nécessaire d’analyser les facteurs de risque. Ceux-ci sont de deux natures :


- Individuels : liés au sexe, à l’âge, à la morphologie, aux antécédents de chaque individu, à l’hygiène de vie (stress, …)

- Liés à la pratique de l’instrument et donc au type d’instrument, à la posture, au niveau d’exercice professionnel, et au type de musique joué.

Ainsi, il n’existe pas de réel lien entre le nombre d’heure de pratique et l’apparition de douleur mais plutôt entre la position, la gestuelle, le stress et la douleur.


Les douleurs liées à une mauvaise gestuelle apparaissent la plupart du temps le soir après une journée de travail et disparaissent quasiment au cours de l’activité musicale. La douleur n’étant pas présente pendant l’activité, le musicien continue de jouer, ce qui aggrave progressivement la pathologie.


Les premières douleurs sont donc souvent ignorées et la consultation est retardée par rapport à la survenue des troubles. Ce « déni » amène progressivement à la constitution de pathologies de plus en plus gênantes, voire graves, pour la carrière du musicien.


Les positions prolongées inadéquates vont provoquer des restrictions de mobilités au niveau articulaire, musculaire, digestif et vont être à l’origine de la mise en place de compensations à distance, et de douleurs.


L’ostéopathe va, dans un premier temps, réaliser un interrogatoire précis et des tests palpatoires au niveau des articulations, des muscles et des organes thoraciques et abdominaux. Puis, dans un deuxième temps, il va analyser la posture du musicien en la corroborant avec les tests pratiqués au préalable.


L’ensemble de ces données vont permettre à l’ostéopathe de mettre en place un protocole de traitement (afin de restaurer la mobilité et la bonne tension des structures), et des mesures préventives intégrant l’ensemble des facteurs influençant l’apparition des symptômes.

Ces dernières doivent être préconisées, individualisées, pour chaque pathologie. Au delà des musiciens eux-mêmes, elles doivent aussi s’adresser aux familles (pour les plus jeunes) comme aux formateurs en charge de leurs années d’apprentissage[1].



[1] - Hansen PA, Reed K.Common musculoskeletal problems in the performing artist. Physical medicine and rehabilitation clinics of North America. 2006 Nov;17(4):789-801.

   - Palac JA, Grimshaw DN. Music education and performing arts medicine: the state of the alliance. Physical medicine and rehabilitation clinics of North America. 2006 Nov;17(4):877-91, viii

               

Recherche

Ostéopathie lors de Musicalta 2015

Je serai présent lors du Stage de Musicalta 2015 afin de réaliser un travail avec les étudiants lors de ce stage.

 

 

 

De même, les étudiants pourront bénéficier de séances d'ostéopathie en prenant l'Option Ostéopathie

Ouverture d'un Cabinet d'Ostéopathie à Angers

Thibault Espérandieu Ostéopathe :

 

Depuis le 5 novembre 2012 je dispose également d'un Cabinet d'Ostéopathie à Angers, notamment pour le travail avec les musiciens de cette ville.

Il se situe au 5 Boulevard du Roi René, 49100, Angers. (A côté du château)

 

02.41.77.18.86

 

06.09.38.72.69


Consultations d’Ostéopathie au C.R.R de Boulogne Billancourt

Cet accompagnement individuel doit permettre de prendre en compte les facteurs individuels, instrumentaux, les attentes de l’élèves quant à ses ressentis. Et il doit se faire avec la collaboration du professeur qui reste le principal « interlocuteur directeur » de l’élève.

 

Ce projet est destiné aux étudiants étant amenés à réaliser une carrière professionnel dans le monde de la musique et notamment à ceux ayant décidé de passer le Conservatoire National Supérieur de Musique ou un Pôle Supérieur.

Remerciements

Je voudrais remercier les personnes qui m'ont permis de mettre en place ce blog.

Tout d'abord, merci à Mr Chamagne et Mme Campion qui m'ont donné leur point de vue sur la prise en charge kinésithérapeutique des musiciens.

Merci également aux élèves des classes du CNR de Boulogne-Billancourt de Mr Gagnepain (violoncelle) et de Mme Lequien (alto), et à la classe de violoncelle du CNSM de Paris de Mr Pernoo.

Merci aux violoncellistes de l'Orchestre National de France pour leur apport quant à la pratqiue en orchestre.

Merci à Mr et MMe Chiapparin qui m'ont donné l'envie de partager ce blog, et à Mr Oriano, président de l'association le violoncelle.com qui m'a permis de publier un article dans sa revue trimestrielle.

Enfin, merci à Anne-cécile et Olivier Garban pour leurs conseils et leur enthousiasme.

Motifs de consultation :

Il existe plusieurs motifs de consultation :

- Les pathologies musculo-tendineuses : c'est le Syndrôme de Surmenage dans lequel la durée de répétition comme la qualité du mouvement entrent en compte. La répétition de contractions musculaires, même prolongée, est bien supportée si elle se fait dans de bonnes conditions physiologiques. C'est l'inverse s'il existe des attitudes vicieuses. Ce syndrôme se manifeste par des douleurs dont le siège peut varier : cou (cervicalgie, torticolis), Membre supérieur (tendinite au niveau du coude...)...Une analyse du mouvement permettant d'améliorer geste et posture doit être associée à un bilan clinique ostéopathique.


- Les pathologies articulaires : liées à une laxité ligamentaire. La laxité constitue un désavantage car elle nécessite un effort supplémentaire pour stabiliser l'articulation. Elle peut engendrer un Syndrôme de Surmenage.


- Les lésions des nerfs périphériques : ce sont des compressions ou des étirements de nerfs essentiellement liés à des sursollicitations musculaires ou à des maintiens de positions prolongées. Cela entraine une irritation du nerf, et des douleurs associées à des picotements voire une sensation de légère perte de force.


- Les dystonie de fonction : c'est l'apparition de contractions musculaires et de mouvements involontaires qui n'apparaissent qu'à l'occasion d'un acte particulier bien déterminé. Elles s'installent progressivement et les troubles disparaissent souvent lors du repos. Les efforts fournis pour tenter de contrôler la situation augmentent le phénomène.


- Troubles ORL : Acouphènes, voix cassée.


- Stress et trac.


Il peut exister d'autres types de manifestations. Pour toutes questions, n'hésitez pas à me contacter par mail :  osteopathie-boulogne@googlegroups.com